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Moins d'obstacles de la part des ORP pour ceux qui veulent se réinsérer

Pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, la majorité des concernés – Conseil fédéral y compris – table sur les femmes et les employés plus âgés (les dits 50ans+). Le Conseil d'Etat fait également appel à l'économie en insistant sur les actes concrets. L’Association suisse des cadres ASC salue la proposition du Conseiller national Maire et soutien la demande de l'initiative parlementaire, d'adapter les critères de l'assurance chômage lors de l'octroi de mesures de formations. Car il s'agit d'une mesure simple à mettre en œuvre contribuant à la réinsertion en particuliers de femmes après une pause éducative et ainsi à lutter contre la pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Lisez comme pouvoir profiter du potentiel des personnes qui désirent un retour à la vie active.

Selon une étude établie par Travailsuisse en 2013, il y aurait en Suisse et par année 13'000 à 15'000 personnes désirant faire leur retour à la vie active. C'est pour cette raison que le Conseil fédéral incite les femmes à retourner sur le marché du travail. Autant l'économie que le patronat se sont ralliés à cet appel. Les femmes et hommes se chargeant de tâches familiales et qui ne sont temporairement pas actifs, forment semble-t-il un réel potentiel. Dans le contexte des discussions sur les changements démographiques, des entreprises sont déjà en train de développer de nouvelles stratégies pour recruter du personnel qualifié. Les études prouvent que ces personnes qui veulent retourner à la vie active forment un groupe cible très intéressant. Car après une pause famille, ces hommes et femmes qui veulent retrouver un emploi ont encore au moins 20 ans ou plus devant eux. Il s'agit donc d'une durée respectable durant laquelle ils seront à nouveau actifs professionnellement en apportant leurs forces créatrices, compétences et expériences.

L'accompagnement professionnel lors du retour au travail est important

Toutefois, le politique dispose aussi de moyens ayant depuis des années donné lieu à diverses initiatives. Ainsi, le Conseiller national Maire demande dans son initiative parlementaire 14.452 d'adapter les critères de l'assurance chômage lors de l'octroi de mesures de formations: la modification devrait profiter aux personnes qui durant plus de quatre ans n'étaient plus disponibles pour le marché du travail en raison d'obligations familiales et qui désirent un retour à la vie active. Les besoins particuliers de ces personnes – en majorité il s'agit de femmes – sont à prendre en compte. Car les cours usuels pour rafraîchir les connaissances professionnelles ne suffisent plus. Les expériences démontrent que ces personnes ont besoin d'un accompagnement professionnel de plus longue durée pour retourner au travail. Pour pouvoir profiter du potentiel des personnes souhaitant se réintégrer, celles-ci ont besoin de soutien financier pour les mesures de formations. Prévues par la loi sur l'assurance chômage, ces mesures ne correspondant toutefois pas aux critères d'octroi des Office Régionaux de Placement ORP. Une situation bien particulière ne peut ni être prise en considération ni couverte. L'objectif de l'initiative parlementaire est d'éliminer cet état de fait déplorable.

La loi sur l'assurance chômage permet aux personnes candidates au retour à la vie active de bénéficier de mesures de formation financées par la LACI, quand bien même elles ne remplissent pas les conditions relatives à la période de cotisation du fait de leur longue absence du marché du travail. En cas de période éducative, la durée du délai-cadre est de quatre ans, qui peut être prolongée de deux ans après une naissance subséquente. Or, il est fréquent que des personnes arrêtent de travailler plus longtemps pour se consacrer à l'éducation des enfants. Et c'est ici que l'initiative fait sens.

Le retour à la vie professionnelle est un long processus, les personnes concernées n'étant pas en mesure de répondre immédiatement à tous les critères de l'assurance chômage. Car il est demandé d'être apte au placement, d'accepter immédiatement tout travail convenable et d'apporter la preuve qu'elles recherchent du travail au cours de chaque mois. Poser dès le début de l'accompagnement de telles exigences n'a pas de sens.

L’Association suisse des cadres ASC salue la proposition du Conseiller national Maire et soutien la demande de l'initiative parlementaire. Car il s'agit d'une mesure simple à mettre en œuvre contribuant à la réinsertion en particuliers de femmes après une pause éducative et ainsi à lutter contre la pénurie de main-d'œuvre qualifiée.